un billet pour l'australie

Mes remerciements à Annie Rak et Roland Thibeau qui, très souvent, ont lu,
sur les antennes de Radio Hainaut,
des textes et poèmes d'Yvon Givert

extrait d'une lettre de Charles Bertin- mai 1995

[...] un recueil de nouvelles est toujours plus ou moins, pour le lecteur non averti, une sorte de pochette surprise.
Cette évidence est plus vraie que jamais dans le cas présent, en raison du parti que tu as volontairement et délibérément adopté
de prendre constamment le lecteur à contre-pied.
C'est même cela qui constitue la première qualité de ton livre. C'est toujours l'inattendu qui arrive[...]

[...] Je ne suis pas sorti soulagé de ton livre, mais fort content d'y avoir pris autant de plaisir. D'avoir pris plaisir aussi à la langue, maigre, sèche, sans un atome de graisse, stimulante comme il convient dans ces pays de la feinte et de la fuite où tu nous conduis[...]

recension de Françoise Lison Leroy

Courrier de l'Escaut  28/04/1995

[...] dix atmosphères, dix personnages.
Chacun d'eux est cerné par un double, présent ou absent, chacun transgresse sa propre destinée.
Yvon Givert travaille avec force le thème du miroir.
Côté pile, le quotidien et ses tenailles.
Côté face, l'aventure singulière.
Incisif, l'auteur franchit les frontières du réel, entre dans la marge d'un éclat de vie ou de mort.
Une étrange poésie investit chaque nouvelle et fait glisser l'aventure vers des territoires inattendus[...]

l'éphèbe et les femmes nues

recension de France Bastia
 Nos Lettres   décembre 2001

L'Ephèbe et les femmes nues est à coup sûr l'un des tout bons recueils de nouvelles qu'il nous a été donné de lire cette année.
Huit nouvelles qui réussissent chacune à éveiller l'intérêt dès les premières lignes, à susciter tout au long le plaisir de la lecture, à maintenir jusqu'à la fin la curiosité par un suspens habilement mené et à ravir en finale  par un dénouement  insolite ou, du moins, peu attendu [...]
Les thèmes des nouvelles d'Yvon Givert sont très variés, ses héros également, mais, quels qu'ils soient, très finement observés et l'on retrouve la même observation dans le portrait et le comportement des personnages secondaires[...]

[...] des héros semblables à n'importe qui avec leurs faiblesses, leur fragilité, leurs fissures, jusqu'à l'incident, le point de rupture, qui les dévoile et les met à nu[...]
Et tout cela dans un style et une langue où richesse et limpidité vont à l'amble. Un régal.

extrait de la lettre d'André Schmitz
 novembre 2002

[...] vous ai-je dit que j'avais aimé vos huit nouvelles et particulièrement "Maria, la nuit tombe vite" et "L'éphèbe..." précisément? Vous ai-je dit pourquoi (sans le préciser clairement: je ne sais jamais pourquoi j'aime ou je n'aime pas, réagissant plus instinctivement qu'intellectuellement!) [...]
[...] j'aime bien la cruauté tranquille de certaines nouvelles - non dénuée de tendresse, et une lucidité liée à la maîtrise de l'écriture [...]

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